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Photo du rédacteurretro-camping.be

La FAUNE ET LA FLORE sur le camping

Dernière mise à jour : il y a 2 jours

le camping "Le Champ Le Monde" est un véritable havre de nature, niché au bord de la rivière au sein de la réserve naturelle de la vallée de la Semois en Ardenne.




En séjournant sur le camping ou en explorant les environs, vous aurez l'occasion de découvrir une faune et une flore riches et diversifiées qui évoluent au fil des saisons.L'observation de la faune et de la flore au départ du camping est une expérience unique. Ce mode d 'hébergement illustre parfaitement la cohabitation harmonieuse, respectueuse, entre l’homme et la faune sauvage. Il incarne un petit fragment de nature qui s’invite, pour le plus grand bonheur des campeurs, dans leur quotidien.





Au printemps, lorsque la nature s'éveille, vous pourrez observer de nombreux animaux. Biches, Cerfs, Mouflons , castors ou les sangliers qui se promènent en quête de nourriture, les renards et les blaireaux et ratons laveurs se faufilent furtivement à travers les bois, tandis que les écureuils jouent dans les arbres.


LE RENARD


Dans l’univers paisible du campings, le renard fait partie de ces visiteurs sauvages qui captivent autant qu’ils intriguent. Cet animal, emblématique de la nature environnante, se distingue par son caractère à la fois rusé et opportuniste, qui s’accorde parfaitement à ce cadre semi-sauvage.


Toujours attiré par l’inconnu, le renard n’hésite pas à s’aventurer sur le terrain ou la terrasse du camping. Les nouvelles odeurs de nourriture, les bruits humains ou les poubelles mal fermées sont autant de raisons pour lui de s’approcher discrètement.

il fait preuve d’une grande intelligence pratique. Sa réputation de ruse n’est pas usurpée : il sait comment contourner les obstacles pour accéder à des restes de nourriture ou explorer des endroits inaccessibles. Ses incursions nocturnes sont souvent couronnées de succès, à condition qu’il puisse agir à l’abri des regards.

Bien qu’il se montre aventureux, le renard reste méfiant. C’est un animal qui préfère la sécurité de l’obscurité ou des moments calmes, comme tôt le matin. Ses apparitions furtives ajoutent une touche de mystère, incitant les campeurs à rester attentifs à ses passages silencieux.












-LE BLAIREAU


La présence d’un blaireau dans le camping peut prêter à sourire, surtout quand on parle à la fois de l’animal et… de l’attitude que certaines personnes affichent parfois dans ce cadre de vie communautaire. Voici comment on pourrait les différencier :


Le blaireau, l'animal

Le vrai blaireau, celui avec les rayures sur le visage et non sur le maillot, est un voisin discret et nocturne. Il passe ses nuits à vadrouiller, renifler et creuser. Expert en recyclage naturel, il nettoie le terrain en grignotant tout ce qu’il trouve, des insectes aux fruits tombés. Si vous laissez traîner vos restes de barbecue, il pourrait même les considérer comme un buffet à volonté. Mais attention, il est farouche et préfère éviter les humains. Sa présence est une preuve que la nature est vivante et bien préservée !

Le blaireau, l’attitude

Maintenant, parlons du "blaireau" version "Homo Détritus". Ce spécimen n’a rien de sauvage, mais il peut tout de même nous perturber la vie . Vous le reconnaîtrez à son comportement : il abandonne ses papiers dans la nature, détériore /dégrade l'espace périphérique, monopolise les douches pendant des heures, parle fort au téléphone dans la nuit...

Contrairement au vrai blaireau, celui-ci n’a aucun respect pour l’équilibre naturel ou les voisins.


Le choc des blaireaux

Ironiquement, le vrai blaireau est bien plus respectueux de son environnement que son homonyme humain. Il laisse la nature telle qu’il l’a trouvée, ne met personne mal à l’aise, et évite tout conflit inutile. Si on devait choisir, on préfèrerait largement croiser l'animal nocturne que son équivalent à deux jambes, qui souvent a oublié que le camping est un espace de convivialité et de respect mutuel.


En conclusion, quand on parle de blaireaux au camping, soyons clairs : vive ceux qui dorment dans leurs terriers et laissent la place propre, et bougons un peu face à ceux qui confondent camping et terrain conquis. 😊





-LES SANGLIERS


Il n'est pas rare, lors d'une balade en pleine nature, de croiser la route d'un sanglier.

Ces rencontres peuvent être impressionnantes, mais pas forcément dangereuses si l'on adopte le bon comportement.

La plupart des animaux sauvages vont avoir tendance "à fuir", il est très très rare qu'il y ait du dangers. Il faudrait vraiment aller les embêter (attention avec vos animaux qui doivent tjrs etre en laisse ). Ainsi, de manière générale, lorsque l'on rencontre une bête, la bonne attitude est de rester à distance



(les dégats qui suivent la visite )



-LES RATONS LAVEURS


(Le raton laveur est comme le renard, bien que différents sur le plan biologique et écologique, ils présentent des comportements similaires lorsqu’ils s'invitent au camping. Ces similitudes s’expliquent par leur nature opportuniste et leur capacité d’adaptation aux environnements "humanisés".


Les pattes du raton laveur sont bien adaptées à la recherche de nourriture!

Les pattes du raton laveur ressemblent à des mains.

Le masque noir bordé de blanc autour de mes yeux est, sans aucun doute, la

caractéristique qui me distingue d’entre tous. Je suis curieux et intelligent − n’en doute surtout pas.

Par ma ruse, mon habileté et ma persistance, je parviens souvent à obtenir ce que je veux.

Le raton laveur… ne lave pas sa nourriture!

Raton laveur qui explore sa nourriture avant de la manger.

Mon nom latin lotor, qui signifie « laveur », laisse croire, à tort, que j’aurais l’habitude de tremper mes aliments dans l’eau. Je ne lave pas réellement ma nourriture avant de la consommer. Tâter mes aliments m’aiderait à savoir exactement ce que je mets dans ma gueule. L’eau rendrait ma technique encore plus efficace. Heureusement, je me trouve souvent au bord de l’eau pour chercher à manger. Je me nourris de petits animaux aquatiques comme des écrevisses, des tortues et leurs œufs, des grenouilles, des poissons, des moules, des huîtres, des palourdes d’eau douce. Mais j’aime aussi les petits rongeurs, les oiseaux, les baies, les insectes, les glands, les œufs et la charogne. En zone urbaine, je fouille les poubelles…)







-"L’anecdote insolite" de notre premier raton laveur au camping


C’est durant une période marquée par la présence avérée de la peste porcine en Gaume que nous avons rencontré notre premier raton laveur au camping. Ce petit animal, débrouillard mais quelque peu maladroit, avait pris l’habitude de confondre les conteneurs à poubelles du camping avec son garde-manger . Une fois son festin terminé, il se retrouvait incapable d'en sortir.

Par mesure de sécurité/santé publique, nous avons contacté l’ASBL De Ark van Pollare VZW, qui, fidèle à sa générosité et à son professionnalisme, a procédé à une prise de sang en vue de nous assurer que cette population émergente de ratons laveurs dans notre région n’était porteuse d’aucune maladie.

Les analyses ont révélé un état de santé parfait. Ce raton laveur, joueur et curieux de tout, s’est vite attiré la sympathie de tous. et plutôt que de suivre l’avis initial de la protection animale, qui préconisait une relocalisation dans la nature, il a été décidé de le castrer et de le maintenir en captivité pour sa sécurité et celle des écosystèmes locaux.

Aujourd’hui, il répond au nom d’Arno, la mascotte espiègle et attachante qui provient de votre camping.




-LES CASTORS


Le castor, cet animal nocturne et ingénieux, perturbe parfois le camping par son appétit insatiable et ses activités de construction nocturne. En grignotant des arbres la nuit, les bruits amplifiés par la résonance de la vallée rompent le calme "légendaire" du camping et attirent l’attention des campeurs aux oreilles affûtées séjournant sous tente.


Même si sa tentative d’élaborer un "méga" barrage sur la Semois, grâce notamment à nos arbres et qu'il altère de manière irréversible notre paysage, il reste une source de fascination offrant une approche unique d'observation de la faune locale.


NB: — Wikipédia

Les castors sont extrêmement agressifs dans la défense de leur territoire. Ils peuvent également attaquer des êtres humains en cas de rage et « peuvent également être désorientés pendant la journée, et attaquer par peur »


"L’anecdote insolite" du castor sur la route des Muno


Même si au camping notre rôle n’est pas d’accueillir tous les animaux abandonnés ou blessés, ni de recenser, tel une arche de Noé, toutes les créatures qui croisent notre chemin, il faut reconnaître qu’au fil des années, depuis 1999, nous avons été témoins d’un nombre incroyable d’histoires impliquant toutes sortes d’animaux. Chats, cochons nains, perruches, rats domestiques, biquettes, boucs, ânes… la liste est longue.


Et parmi toutes ces aventures, l’histoire du castor en est une mémorables.


Un dimanche matin, des touristes Hollandais circulant sur la route des Muno se sont retrouvés face à une scène inhabituelle : un imposant castor gisant sur le bord de la route. La pauvre bête, probablement percutée par un véhicule, semblait inanimée. Désemparés et incapables de joindre les autorités compétentes (notamment le DNF), ces visiteurs, ne maîtrisant pas la langue, ont décidé de nous confier le soin de gérer la situation. (Pour s’excuser du dérangement, ils nous ont même offert deux de leur croissants)

À première vue, l’histoire semblait tristement banale : animal blessé,l' intervention nécessaire sera pour le lundi...

Alors qu’il reprenait doucement ses forces, nous avons observé au fil des heures, qu’il se remettait de mieux en mieux qu'il n’était pas blessé , mais simplement sonné par la collision.

Lors de sa remise en liberté en fin d’après-midi, l’animal ne montrait aucun signe de douleur ou de difficulté à se mouvoir. Bien au contraire, il semblait presque intrigué par notre présence, observant ces “drôles de bestioles” que nous étions avec une curiosité inattendue.









-LES éCREVISSES



Détection et suivi des espèces d’écrevisses exotiques envahissantes


Les espèces exotiques envahissantes, ou espèces invasives, désignent des espèces animales ou végétales qui ont été introduites par l’homme en dehors de leur aire d’origine. Dans certains cas, ces espèces peuvent constituer une menace pour la biodiversité locale (prédation, compétition, transmission de pathogènes) ou avoir des impacts négatifs sur les activités économiques et sur la santé humaine.

En Europe, les écrevisses indigènes sont menacées par l’introduction d’espèces exotiques d’écrevisses. La faune belge ne compte qu’une seule espèce d’écrevisse endémique, l’écrevisse à pattes rougesAstacus astacus.


Majoritairement d’origine américaine, les écrevisses exotiques ont été introduites pour l’alimentation et l’aquariophilie. Ces espèces ont un impact direct sur nos populations indigènes. En effet, les écrevisses américaines sont porteuses saines d’un champignon, Aphanomyces astaci, qui est 100% léthal pour nos écrevisses indigènes. Les populations de l’écrevisse à pattes à rouge ont dès lors fortement régressées pendant les dernières décennies et l’espèces est quasiment éteinte en Wallonie.







-LES ECUREUILS



L' écureuil est curieux, agile et souvent attiré par la nourriture. Il explore les environs, grimpe sur les arbres, la table de pique-nique ou les tentes, et peut même fouiller les sacs mal fermés. Audacieux, il s’approche parfois des campeurs, mais reste méfiant et s’enfuit au moindre danger. Parfois, il stocke de la nourriture ou laisse un peu de désordre en cherchant à manger. Bien qu'amusant à observer, il est important de ne pas le nourrir pour préserver ses habitudes naturelles.Les écureuils s'activent seul pour amasser des réserves avant l'hiver




-LE TRITON "le gentil petit dragon" du champ le monde ,


-LES ORVETS "ces lézards sans pattes", qui aiment se réchauffent au soleil puis retournent dans nos murs de pierre sèche pour se protéger des prédateurs .


-LES SALAMANDRES , elles se cachent plus dans les zones humides de notre terrain





-LES CERVIDéS :


Dans notre camping, il n'est pas rare,(avec un peu de chance) d'apercevoir des cervidés, cerfs majestueux ou biches élégantes qui se déplacer tranquillement à la lisière du bois d 'enface sous le viaduc ou sur l'ilot du camping . Ces animaux, habitués à la présence humaine, peuvent s’aventurer près des emplacements, broutant paisiblement ou explorant l' environnement avec grâce .

Ils observent calmement, leurs oreilles tournant légèrement pour capter les sons, tout en restant attentifs à leurs alentours. Leur comportement paisible est une véritable invitation à admirer leur beauté sans les déranger. Cependant, un regard trop insistant ou des mouvements brusques peuvent les pousser à s’éloigner d’un pas tranquille, mais toujours alerte.

Ces moments d’observation offrent une expérience unique et un lien privilégié avec la nature. Si vous les laissez évoluer à leur rythme, ils pourraient rester visibles plus longtemps, créant des souvenirs inoubliables pour les campeurs.






Quelle différence entre le faon, le hère et le daguet ?


Les cerfs sont des animaux emblématiques des forêts. De nombreuses photographies circulent sur Internet, montrant des mâles aux bois imposants, évoluant dans la brume automnale, sublimant leur majesté. Faon, hère et daguet sont des termes qui désignent des cerfs d’âges différents.


Nous vous les détaillons ici, tout en vous apportant des précisions concernant leurs comportements à ces différentes étapes de leur vie.




Le cerf à différents stades de sa vie


Un faon est un jeune cerf, âgé de moins de six mois. Au-delà de leur faible hauteur au garrot, ils se reconnaissent aux taches blanches qui maculent leur pelage, les aidant à mieux passer inaperçus dans leur environnement. En effet, les faons sont dépendants de leur mère pour leur alimentation et leur protection. Ainsi, pendant ces premiers mois de vie, ils doivent rester cachés dans la végétation pour espérer échapper à leurs prédateurs.

(VIDEO d'un faon direction Florenville)




Le terme "hère" désigne un jeune cerf de plus de six mois qui n'est pas encore daguet comme ici en photos plus bas de " l'anecdote insolite"


"L’anecdote insolite" du jeune "Hère" a la vanne de conques


Nous avons été appelés en urgence par de jeunes campeurs, médusés par la scène qui se déroulait devant eux. Alors qu'ils se baignaient près de la vanne de Conques, une situation pour le moins inhabituelle attirait leur attention. Une biche, qui au premier abord s'abreuvait paisiblement à la rivière, semblait plutôt chercher à leur signaler une tragédie imminente.


Le bord de l'eau paraissait calme, mais ils ont rapidement aperçu un jeune hère (ou un vieux faon :) ), visiblement épuisé, tentant désespérément de remonter le talus pour rejoindre la sapinière. Hélas, son petit corps était immergé aux trois quarts, et il n'arrivait pas à se hisser hors de l'eau glissant inlassablement au fond de l eau .

Face à l'urgence de la situation et à l'état critique du jeune animal, nous avons décidé d'intervenir au plus vite pour éviter le drame. Cette scène, angoissante pour les enfants témoins de ce jeune hère, exténué par ses tentatives et nos tentatives a le guider vers un talus moins pentu, fini par la fatigue a se coucher, feignant d'être mort .


De ce constat bouleversant

Avec beaucoup de précaution, j ai réussi à le prendre mon courage a 2 mains (et la bete a bout de bras ) pour le porter et le déposer sur la terre ferme de la sapinière voisine .

Tout cela s'est déroulé sous le regard vigilant et protecteur de sa mère, qui observait la manœuvre à distance.





Un daguet est un jeune cerf de douze mois, reconnaissable à la croissance de ses premiers bois qui sont encore courts et peu développés. Ces bois sont nommés “dagues” car leur forme est exempte de ramifications. Ces jeunes commencent à explorer leur environnement de manière plus indépendante mais restent souvent proches de leur mère pour leur sécurité.

Les mâles plus âgés n’ont pas de nom spécifique. Une fois qu'ils perdent leurs forces et ne peuvent plus s’imposer face aux jeunes, ils peuvent quitter la harde et vivre seuls. Ils peuvent aussi former de petits groupes composés d'autres mâles non dominants.



- MUSARAIGNES, SOURIS ET CHAUVE SOURIS ( et les autres...)

Sur un terrain comme celui-ci, niché en pleine nature dans la vallée de la Semois, il est tout à fait naturel de croiser ces petits habitants qui partagent ce coin de paradis. Musaraignes, souris, ragondins, rats musqués et même chauves-souris font partie intégrante de cet écosystème riche et équilibré.


Ces minuscules mammifères sont d'incroyables travailleurs de la nature. Les musaraignes, par exemple, sont de redoutables chasseuses d'insectes, participant à leur régulation. Les souris, quant à elles, bien que souvent associées à nos greniers, jouent un rôle clé en disséminant les graines et contribuent ainsi à la régénération des plantes et des forêts environnantes.

Avec les nombreuses rivières et plans d’eau de la Semois, il est inévitable de croiser des ragondins et des rats musqués. Ces rongeurs semi-aquatiques contribuent au modelage des berges et des zones humides. Bien qu’ils soient parfois perçus comme envahissants, ils jouent un rôle écologique important en favorisant la biodiversité de ces écosystèmes aquatiques.

À la tombée de la nuit, les chauves-souris prennent le relais. Ces as du vol ne se contentent pas d’ajouter une touche de mystère à l’ambiance nocturne ; elles se nourrissent également d’une grande quantité d’insectes, notamment les moustiques, contribuant ainsi à notre confort et à l’équilibre écologique.










-LE LYNX


Concernant le fameux lynx de l'Ardenne et les craintes qu’il suscite, mettons les choses en perspective : jusqu’à présent, une seule photo témoigne de sa présence sur notre territoire. Et franchement, rien ne prouve qu’il s’agisse d’un "méchant lynx sauvage".


-"L'anecdote insolite"

(Peut-être était-ce simplement un gros chaton qui, par un malencontreux quiproquo, se serait échappé de sa cage ?

Ce chaton, certes un cousin éloigné du félin mythique, avait peut-être été soigneusement socialisé et formé à des tâches de service public. Un vrai professionnel de l’assainissement et du désencombrement en milieu hostile, doté d’un sens du devoir exemplaire ! En réalité, il pourrait bien s'agir d'un descendant de la prestigieuse lignée du "chat-machine", dont l’engagement sans faille pour l’ordre et l’harmonie est légendaire.

Et pour preuve de sa rigueur professionnelle, notre mystérieux chaton-lynx ne s’est plus jamais laissé photographier en extérieur depuis ce cliché controversé. Sans doute préfère-t-il éviter les malentendus, de peur qu’on le prenne à nouveau hors contexte et qu'il finisse malgré lui en une des journaux. Alors, rassurez-vous : ce n’est pas un félin terrifiant que nous avons dans l’Ardenne, mais peut-être juste un chat zélé de l'entretient sanitaire qui a à cœur de rester sa vocation discrète… ou de garder sa pause café privée





Vous voulez en savoir plus sur l’anatomie des lynx, où ils vivent exactement, comment ils chassent et se nourrissent, ou comment ils grandissent de chaton à grand félin ? Vous voulez

connaître leur histoire, en Belgique et en Europe ? Imaginer à quoi ressemblerait la

cohabitation avec les lynx ? Et les freins qui empêchent les lynx de venir chez nous ? Vous trouverez toutes les réponses à ces questions – et bien plus encore – dans notre tout nouveau rapport, « Un futur pour le lynx en Belgique » Consultez-le ici !





-LE LOUP


L’idée de croiser un loup (ou un lynx) lors de votre séjour en Ardenne belge peut sembler à la fois fascinante et inquiétante. Pourtant, rassurez-vous : la probabilité d’un tel événement est infiniment faible, bien plus faible que celle de décrocher le jackpot à l’EuroMillions !


Ces animaux, bien que potentiellement présents dans la région, sont d’une discrétion absolue et évitent naturellement tout contact avec l’être humain.

Leur rare apparition sert davantage à nourrir une image romantique de l’Ardenne comme un sanctuaire sauvage, une terre où la nature retrouve ses droits. C’est une belle carte de visite pour promouvoir la région, mais la réalité est que l’Ardenne n’a pas besoin de ces figures emblématiques pour briller. Sa biodiversité est déjà incroyablement riche et variée : des cervidés aux renards, des oiseaux rares aux amphibiens étonnants, la faune et la flore y offrent une palette d’expériences naturelles incomparables.

Plutôt que de craindre ces animaux rares et inoffensifs, apprécions l’idée qu’ils puissent symboliser l’équilibre écologique retrouvé dans certaines zones. Et si un jour vous venez à les apercevoir, ce sera comme un cadeau exceptionnel de la nature, un instant de magie à chérir, bien plus précieux que toute légende. En attendant, laissez-vous simplement émerveiller par tout ce que l’Ardenne a à offrir, car elle regorge déjà de trésors à découvrir.


-L'OURS ET LE YETI


Il n’est pas rare qu’une ombre imposante ou un bruit étrange titille votre imagination lors

d’une nuit au camping. Alors, les scénarios affluent : un ours ? Un yéti ? ou juste un campeur à la pilosité généreuse?

Certes, les trois partagent des points communs : amateurs de grands espaces, adeptes de tranquillité, et souvent prêts à se faire entendre de jour comme de nuit avec ses ronflements (et toujours quand on s’y attend le moins.) Mais soyons réalistes : si quelque chose vous fixe dans la pénombre, c’est probablement un voisin de parcelle, perdu sur le chemin du camping.


"L'anecdote insolite" Pour le moment, le seul spécimen non "genré" officiellement répertorié reste le Fabian, dit "Crunch", et son légendaire grognement matinal sans café, le confondant de manière bluffante avec un ours, un yéti, et même le Petit Chaperon rouge qui a mangé le loup... 😊




-DANS LES AIRS:



C 'est les faucons,Hérons, aigrettes blanches , Cigognes , les grands corbeaux qui survolent la région, ajoutant une touche de grâce et de mystère et mme d' aventure avec 2x par an le passage des grues et autres oiseaux migrateurs qui font escale dans la région, offrant aux observateurs une occasion unique d'admirer des espèces variées.








En été, la vallée de la Semois est un véritable paradis pour les amateurs d'oiseaux.

Les aigrette blanche, Les grues cendrées, les hérons et les martin-pêcheurs se montrent régulièrement le long de la rivière.







"L’anecdote insolite" la grue dé' cendrée


À 200 mètres du camping, en direction de Florenville, un spectacle inattendu : une grue cendrée, majestueuse et solitaire, semble avoir décidé de terminer sa migration à pied.

Accompagnée de son escorte, elle avance avec grâce et élégance qui la caractérise, aussi bien au sol que dans les airs. Ses pas mesurés captivent, une vision rare et poétique, empreinte de sérénité .



"L’anecdote " le héron


Un jour, sur une autoroute non loin du camping, un jeune héron fut percuté par un véhicule. Des touristes, témoins de la scène, décidèrent d'intervenir. Ils ramassèrent délicatement l'oiseau blessé, conscient qu'il ne survivrait pas sans aide. Malgré leurs appels à divers services spécialisés, aucune solution ne semblait possible pour assurer le devenir de ce héron. Ils prirent alors la décision de l’amener au camping, espérant qu’un refuge temporaire et un peu de soin pourraient lui offrir une seconde chance.

Au camping, l’équipe improvisa une volière en utilisant une cage disponible sur place. Chaque jour, les campeurs se relayèrent pour lui apporter des vivaces fraîchement pêchés, composant un menu adapté pour l’aider à reprendre des forces.

Sa patte abîmée ne permettait pas un envol immédiat, mais les jours passaient, et ses blessures semblaient cicatriser.

Après plusieurs jours de captivité et d’observation, il devint évident qu’il n’y avait plus rien d’autre à faire pour sa patte mais l'oiseau montrait des signes de vitalité retrouvée, et comme il lui faudrait apprendre à vivre avec son handicap on décida de le relâché en bordure de la Semois, un coin paisible où il pourrait tenter de pêcher, loin de la menace immédiate des prédateurs naturels.

Il ne serait peut-être plus jamais comme avant, mais il avait maintenant une chance de se réinventer, en harmonie avec la nature qui l’avait accueilli.






-LES POISSONS:


Les poissons tels que les brochets, les truites et les barbeaux peuplent les eaux claires de la Semois, offrant aux pêcheurs passionnés de belles opportunités.






-L'anecdote insolite : un pêcheur attrape un… piranha dans la Semois à Herbeumont!








-le printemps, l 'été


-"anecdote" insolite sur Les Phénomènes naturelles (ou pas). au champ le monde:






-L'hiver, le paysage revêt un manteau blanc et calme s'installe. Les traces d'animaux dans la neige révèlent la présence discrète des habitants de la forêt. Les cerfs et les biches se regroupent pour se protéger du froid,








L'automne apporte son lot de couleurs chatoyantes et de changements dans la faune locale. Les cerfs entament leur période de rut, remplissant l'air de leur puissant brame. Les arbres se parent de teintes dorées, créant un spectacle magnifique.



Que ce soit au printemps, en été, en automne ou en hiver, le camping "Le Champ Le Monde" offre une expérience unique pour les amoureux de la nature. La faune et la flore variées de la région vous invitent à une véritable immersion au cœur de la nature préservée de la vallée de la Semois.


-photos insolite d'animaux present au camping pour les vacances..




liens utiles en cas de problème serieux


NATAGORA:



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 Numéro de téléphone : +32 (0) 61 32 52 80. Numéro de fax : +32 (0) 61 32 52