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  • Photo du rédacteurretro-camping.be

(Histoire) la vallée tabacole de la semois et le séchoir a Tabac du "champ le monde "


(AI image)









Le tabac dans la Semois



extrait :https://www.fumeursdepipe.net


Ce fut vers 1906 que l'herbe à Nicot vint livrer son apport substantiel à la culture "semoisienne". Elle prit immédiatement une grande ampleur et parallèlement les petites fabriques prolifèrent.





(Chaque planteur peut, pour son usage personnel, cultiver un maximum de 150 plants sous réserve d'une redevance de 3 francs belges (0.30 NF) par pied. Les plants destinés à la vente sont comptés par les « accisiens » - agents de la régie fiscale - et un passavent est délivré pour leur transport.)











Le royaume du « Tabac de la Semois »,de part les nombreuses constructions légères au toit de tôle en témoignent. Il suffit de descendre quelque peu la vallée de la Semois pour se trouver impregné du passé historique de cette ancienne région tabacole.


https://www.mediardenne.net/sechoirs-a-tabac-de-semois/




https://beauxvillages.be/decouvertes/sechoirs-a-tabac-laforet/



https://www.vresse-sur-semois.be/fr/annuaire/petit-patrimoine/sechoir-a-tabac-bohan6



Cette culture s'étendit la fin du 19ème siècle. L'apogée se alors situe dans l'entre-deux guerres alors que l'on comptait plus d'une dizaine de millions de pieds. Les qualités caractéristiques des tabacs de cette vallée sont le fruit d'une soigneuse sélection à l'origine


La récolte est effectuée pied par pied et mise à sécher dans les séchoirs répartis dans les champs. Les feuilles sont ensuite détachées et réunies en « manottes » - en France nous disons « manoques » - le lien employé étant la feuille de tabac elle-même. La récolte, sous forme de ballotins analogues aux nôtres, entre alors dans le circuit vente-fabrication sous le contrôle permanent des accisiens. Un registre n° 513 contrôle les entrées des tabacs en feuilles à la fabrique, tandis que le registre 514 contrôle le mouvement des produits fabriqués (y compris les produits étrangers). Des bandelettes fiscales sont vendues au fabricant et seront collées sur les paquets finis, pour attester du paiement de la redevance, redevance qui est sensiblement de la même importance qu'en France. Des inventaires sont effectués périodiquement par les agents de la régie fiscale; tous les trois mois pour les matières premières et tous les ans pour les produits fabriqués. Bien entendu tout doit concorder aux pertes près avec le nombre de bandelettes distribuées. Les pertes sont évaluées à 2 % pour les tabacs étrangers et à 5 % pour les indigènes qui subissent pendant leur stockage une dessiccation supplémentaire. Les invendus sont brûlés en présence de la régie qui dresse procès-verbal de destruction pour le remplacement des bandelettes détruites. Le planteur traite directement avec le fabricant, tandis que les tabacs étrangers passent obligatoirement dans un entrepôt de transit, entreprise privée placée sous le contrôle de l'état.


La fabrication du tabac est libre. Tout le monde peut obtenir du Ministère des finances belge l'autorisation nécessaire, si bien qu'en 1958, année à laquelle tous ces renseignements se rapportent, on comptait en Belgique environ 3 000 entreprises. En fait, trois grosses firmes se partagent 95 % du marché, tandis que la plupart des autres ont beaucoup de mal à fabriquer les 30 kilos mensuels nécessaires, je dis bien 30 kilos, pour conserver leur autorisation.

(Cette limite inférieure fut la cause de bien des fermetures. )



Quelques adresses:

  • C'est à Corbion, petit village de Bouillon, en Ardenne belge, que Vincent et Gaëtane Manil ont établi leur Atelier et Musée du Tabac de la Semois. Ils vous proposent donc de découvrir à travers ce site leur passion pour le tabac https://www.tabac-semois.com/manufacture.html



  • La manufacture de Tabac J-P Couvert est installée au coeur des Ardennes Belges dans la fameuse vallée de la Semois. La qualité exceptionnelle du tabac Semois est liée aux conditions climatiques très particulières de cette région.Les différents facteurs du climat (ensoleillement, température,humidité du sol et de l'air)ont une action à la fois sur la croissance et sur la qualité des feuilles. Jean-Paul COUVERT est l'un des dernier planteur-fabricant de la vallée de la Semois.En reprenant l'entreprise familiale créée en 1912 à Corbion par son grand-père, il poursuit avec passion un travail basé sur l'exigence de la qualité. Tabac à pipe, tabac à rouler et cigares sont fabriqués depuis des décennies selon les mêmes méthodes artisanales et offrent au consommateur le plaisir de découvrir le goût et l'arôme d'un véritable tabac naturel. http://www.tabacsemois.com/



  • Notre maison, située au cœur de la vallée de la Semois, a été fondée en 1886.Notre spécialité, la plantation et la transformation du tabac de la Semois en tabac pour pipe, tabac pour cigarettes, cigares et cigarillos naturels, résulte du savoir-faire de 4 générations d’hommes du terroir.La vallée de la Semois nous offre un cadre extraordinaire et propice à la culture du Tabac de la Semois, 100% naturel.Les clients les plus proches ou curieux de découvrir notre belle région, peuvent venir faire leurs achats dans notre magasin situé à Bohan/s/Semois. Ou acheter par correspondance https://www.maisonmartin.be/


notre séchoir :) ;) :





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